Tout le monde conseille de donner un vermifuge à ses chiens et chats. Mais quel vermifuge choisir ? Comment choisir ? Faut-il en donner aussi souvent qu’on nous le dit ?
J’invite le lecteur à lire préalablement l’article « Mon chien ou mon chat a-t-il les vers ? ». J’ai en effet remarqué que de plus en plus de chiens et chats sont infestés. Certains troubles intestinaux étant attribués faussement à l’alimentation alors que la vraie cause des problèmes ce sont les parasites intestinaux.
On lit çà et là donc que :
- Les vermifuges chimiques seraient les seuls efficaces,
- Inversement les solutions naturelles ne seraient pas efficaces,
- Certaines plantes seraient dangereuses.
Ces affirmations suscitent pourtant de vraies interrogations. Parce qu’elles viennent contredire notamment des notions de biologie élémentaires. Examinons tout cela de plus près.
Le vermifuge chimique serait le seul efficace
C’est de très loin le plus utilisé. Et il serait le seul efficace pour lutter contre les parasites intestinaux. Il est plus que temps de faire le point. Ce d’autant plus que le résultat réel est loin d’être celui auquel s’attend généralement le propriétaire.
Le principe est de détruire les parasites intestinaux avec une ou deux molécules chimiques artificielles. On attaque les parasites intestinaux mais ces molécules chimiques ne se contentent pas de détruire les seuls parasites intestinaux (quand elles y arrivent, cf. plus loin). Elles détruisent aussi une bonne partie de la flore intestinale. On considère aujourd’hui qu’une prise de vermifuge chimique réduit considérablement la flore intestinale pour une durée de 6 mois. Sur ce sujet, lisez « L’importance de la flore intestinale. »
Ce qui a 2 conséquences majeures :
- Pendant tout ce temps l’organisme n’a donc plus la flore intestinale qui lui est nécessaire à la dégradation des aliments et qui précède l’absorption intestinale. Il faudra dans ce cas beaucoup de temps pour que l’animal concerné recréé la flore intestinale et retrouve un fonctionnement digestif normal.
- 80 % du système immunitaire prend naissance dans la flore intestinale. Quand le vermifuge chimique détruit la flore intestinale, il affaiblit aussi considérablement le système immunitaire. Du coup la destruction de la flore laisse la place aux mauvais parasites qui ne peuvent plus être détruits par le système immunitaire puisqu’affaibli. Et bien évidemment, un système immunitaire affaibli, c’est aussi la porte grande ouverte aux maladies.
Souvent alors on conseille de redonner un vermifuge chimique. C’est un cercle vicieux et sans fin. Parce qu’on ne cesse d’affaiblir l’organisme.
Une efficacité très contestable
« Un être vivant est en relations constantes avec le milieu qui l’entoure. Il possède des mécanismes très variés qui lui permettent de vivre dans ce milieu (il est adapté) et de réagir, au moins dans certaines limites, aux changements de ce milieu (il est capable de s’adapter). »
Les protéines, les gènes et les milieux, chap. 14 Les cellules, l’individu et le milieu :
« l’adaptation se fait par des modifications transitoires de l’activité des protéines et/ou des gènes. »
Le texte complet est disponible ici : L’ adaptation de l ‘individu et l ‘évolution des espèces.
Et en effet, certains parasites sont forcément naturellement résistants à la molécule chimique utilisée. Ils vont alors se développer. En fait l’utilisation d’une ou de deux molécules chimiques a pour premier effet de provoquer une sélection génétique des parasites résistants. De même tous les parasites arrivent très bien à identifier la ou les 2 molécules qui les agressent. Et ils se défendent :
- En libérant des toxines qui se retrouvent dans le sang et qui attaquent la sphère hépatique
- En évoluant pour devenir résistants quand ils ne le sont pas naturellement
- En se multipliant pour faire face : une espèce menacée multiplie généralement la reproduction
Contrairement aux idées reçues un vermifuge chimique a une efficacité limitée, voire nulle dans le temps. A terme le vermifuge chimique ne peut pas être efficace.
Un exemple concret de ce phénomène à été mis en avant par le Dr. Louis Parrish, expert en parasites. Voici ce qu’il dit sur l’efficacité du métronidazole (Flagyl) :
« …un seul traitement de métronidazole (Flagyl) est efficace à 90%. Les faits : il y a 25 ans c’était peut-être le cas, mais les protozoaires deviennent résistants rapidement. Aujourd’hui l’efficacité d’un seul traitement est de moins de 5% » Dr. Louis Parrish, Townsend Newsletter.
De plus en plus toxique
Lorsque la molécule n’est plus efficace, le fabricant n’a que 2 solutions :
- Soit il a une réserve de toxicité sur sa molécule, auquel cas il en augmente le degré de toxicité,
- Soit il n’a aucune réserve, et alors il lui faut trouver une molécule de remplacement.
Cela veut dire que l’usage de la chimie systématique est aussi une fuite en avant : elle conduit dans un premier temps à augmenter les doses de toxicité des produits. Dans un second temps il n’y a d’autre solution que de trouver d’autres molécules. Et ainsi de suite… c’est un cycle sans fin.
C’est tout le problème de l’usage des pesticides et autres insecticides. C’est tout le problème de l’usage systématique des antibiotiques. On découvre aujourd’hui à quel point cela peut s’avérer à terme dangereux. La molécule chimique ne change pas. La nature, elle, ne cesse de s’adapter. Le combat est perdu d’avance.
D’ailleurs certains vétérinaires conseillent désormais de vermifuger jusqu’à 4 fois/an alors qu’auparavant ils conseillaient de le faire 2 fois. C’est bien qu’ils ont déjà fait le constat que ces produits chimiques sont de moins en moins efficaces. Et dans ce cas :
- On affaiblit encore plus le système immunitaire
- On réduit encore plus les fonctions digestives
- On rend l’individu encore plus dépendant de la chimie artificielle.
Au final l’utilisation récurrente des vermifuges chimiques crée un véritable cercle vicieux sans fin.
Une dérive marketing
Pour des raisons de marketing (strictement) on a vu apparaître des antiparasitaires qui combattent en même temps les parasites internes (vermifuge) et externes (anti puces). Que sait-on de la toxicité de ces produits sur le long terme ? Rien, excepté ce que nous en dit le seul fabricant.
Que feriez-vous si votre médecin vous prescrivait un insecticide à avaler pour éviter les piqûres de moustiques ? Sachant que l’insecticide en question séjournerait 3 mois dans votre peau…
Certains vermifuges chimiques contiennent de l’Ivermectine. Cette molécule reste active encore de nombreux mois dans les déjections de l’animal traité. Des prairies entières sont contaminées par l’Ivermectine contenue dans les vermifuges de bovins ou de chevaux. On la retrouve ensuite dans… l’eau du robinet.
L’Ivermectine attaque le gène MDR1 de certaines races de chiens (Colley, Bergers australiens, etc.) et entraîne des mutations génétiques invalidantes. A éviter à tout prix pour certaines races de chiens donc, de même que la fréquentation des prairies contaminées.
D’une manière générale une molécule artificielle n’est jamais sans effets secondaires et son introduction dans un organisme jamais sans conséquences. Les molécules artificielles ont toujours des effets indésirables.
Sur les effets indésirables des vermifuges chimiques, il vous suffit de lire la notice du fabricant sur laquelle figurent les effets indésirables ou secondaires.
Les plantes ne seraient pas efficaces contre les parasites :
Une plante contient en elle-même en moyenne entre 50 et 60 molécules naturelles.
Quand un parasite est attaqué par une ou 2 molécules artificielles, celui-ci identifie alors parfaitement son « agresseur ». En revanche, Il n’est pas capable d’identifier les 4 ou 5 molécules actives qui l’attaquent lorsqu’elles sont mélangées à 40 ou 50 autres. Il ne peut évidemment pas développer de résistance contre ce qu’il est incapable d’identifier.
Il en sera d’autant plus incapable qu’on n’utilise généralement non pas une mais 4, voire 5 ou 6 plantes aux vertus complémentaires. Face à 200 ou 250 molécules il est impuissant et le restera. Certes on n’utilise pas une plante pour ses 50 ou 60 molécules. Seules quelques-unes nous intéressent mais elles sont là avec les autres et c’est cette complexité moléculaire qui assure une résistance et une efficacité très supérieures sur le long terme.
Les plantes sont de fait beaucoup plus efficaces que n’importe quelle molécule chimique artificielle face à l’adaptation des parasites.
Néanmoins certains organismes sont devenus tellement dépendants de la chimie artificielle qu’ils ne produisent plus aucune défense naturelle (leur système immunitaire est très affaibli). Il faut alors prioritairement intervenir sur la flore intestinale. En la renforçant et en la rééquilibrant on relance le système immunitaire.
Il arrive souvent que, quelques jours après avoir donné une solution naturelle à base de plantes, le propriétaire remarque des vers dans les selles. Et il en conclut à tort que ce n’est pas efficace. Parce que, quand il donne un vermifuge chimique, il n’a jamais vu de vers sortir.
Mais la question devrait être : où sont donc passés les vers que le vermifuge chimique est censé avoir détruits ? Que sont-ils devenus ?
En réalité la présence de vers dans les selles, après administration de plantes, est bien la preuve tangible que la solution naturelle est parfaitement efficace. Le pouvoir expulsatoire naturel du système digestif a été remis en route.
Une démarche différente
Contrairement au vermifuge chimique, on ne recherche pas avec les plantes l’élimination totale des parasites. Parce qu’un organisme dans lequel on a supprimé la totalité ou la quasi-totalité des parasites est un organisme qui n’est plus capable de produire ses propres défenses.
Exemple : si vous mettez un enfant dans une chambre stérile, vous ne pouvez pas le sortir de son environnement stérile parce qu’alors il va contracter tous les microbes possibles et imaginables. Il n’a plus de défenses immunitaires.
Quand le vermifuge chimique supprime la totalité des parasites indésirables, cela produit le même effet. L’organisme n’a plus à lutter. Il ne développe donc plus de résistances. Il ne se défend plus. Il est fragilisé. Il devient complètement dépendant de la béquille chimique.
A l’inverse, les plantes ont pour objectif d’éliminer le « sur parasitage », mais surtout pas d’éliminer en totalité. L’organisme garde alors sa capacité à résister. Il garde sa capacité à se défendre.
De plus un produit naturel à base de plantes comme Hygiène Intestinale élimine les parasites intestinaux indésirables certes, mais il ne touche pas à la flore intestinale nécessaire au bon fonctionnement du système digestif.
Et il n’affaiblit pas non plus le système immunitaire.
Enfin il n’y a aucun effet indésirable avec un produit comme Hygiène Intestinale. Il peut d’ailleurs être donné, sans aucun inconvénient, aussi bien aux mères gestantes et allaitantes qu’à leurs bébés de quelques jours. C’est dire.
Les plantes seraient toxiques :
Bien sûr que les plantes peuvent être toxiques. C’est d’ailleurs pour cela qu’herboriste ou phytothérapeute sont des métiers de spécialistes. Ces experts des plantes choisissent la plante ou une partie seulement de la plante et, dans tous les cas, ils procèdent à sa préparation dans des dosages fins et précis.
Là où, incontestablement les plantes ont le dessus, c’est que les toxicités sont très inférieures à celles des molécules chimiques.
L’ail, par exemple, contient du Sulfone Hydroxyle. Il peut donc être toxique à haute dose, tout comme le paracétamol pour le foie de l’Homme. Seulement, tout comme le paracétamol ou tout autre traitement chimique, il faut bien étudier la chose. Certains affirment que l’ail peut provoquer de l’anémie hémolytique chez les chiens et les chats même à petite dose. En réalité, cela est totalement faux. Voici une étude qui a observé la toxicité de l’ail sur les chiens : Hematologic changes associated with the appearance of eccentrocytes after intragastric administration of garlic extract to dogs
Cette étude montre effectivement un impact néfaste de l’ail avec des doses de 5 gr/kg de poids d’ail par jour pendant 7 jours. Cela veut dire que pour un chien de 25 kg, la dose d’ail donnée lors de cette étude, était de 125 gr par jour pendant 7 jours consécutifs.
Au bout des 7 jours, la toxicité de ces doses d’ail énorme a pu être mesurée via différents marqueurs, mais elle n’a pas provoqué d’anémie hémolytique. Petite parenthèse, nous vous laissons imaginer le résultat si l’ail avait été remplacé par une même dose de vermifuge chimique….
Malheureusement, l’étude n’a pas été faite sur les chats, mais bon nombre de scientifiques et vétérinaires considèrent que les chats sont entre 2 et 5 fois plus sensibles à l’ail que les chiens. Donc si on prend le pire des cas, avec une sensibilité du chat 5 fois supérieure à celle du chien, on peut en conclure qu’une dose de 1 gr/kg de poids par jour pendant 7 jours consécutifs ne peut pas provoquer d’anémie hémolytique. Et donc un chat de 4 kg, ne pourrait pas développer d’anémie hémolytique avec une dose de 4 gr d’ail par jour pendant une semaine. Par comparaison, chaque comprimé de notre Hygiène intestinale contient 0,015 gr d’ail. Or un demi comprimé (à renouveler 15 jours plus tard) suffit pour traiter un chat allant jusqu’à 6 kg.
L’armoise serait également dangereuse et pourtant elle est utilisée en médecine chinoise depuis à peu près 1000 ans. Pourtant aucun chinois n’a été sujet à des intoxications graves après que son médecin lui ait prescrit de l’armoise. Parce que le médecin chinois a la connaissance, la maîtrise et l’expertise.
En faisant appel à de vrais experts en plantes, on a non seulement la garantie qu’il n’y a aucun risque, mais aussi celle du résultat et de l’efficacité avérée. En revanche, je ne m’aventurerais certainement pas à concocter mon petit mélange, d’où que vienne le conseil. Laissons faire les choix et les dosages aux seuls experts.
Mais c’est faire un mauvais procès aux plantes que de dire qu’elles sont toxiques, quand en réalité cette toxicité est due à un mauvais usage ou à une consommation en très grande quantité.
Conclusion sur les vermifuges :
Un organisme sain sait se défendre seul et il est de très loin préférable d’utiliser les vertus naturelles des plantes à chaque fois que nous en avons l’opportunité.
Pour résumer l’objectif n’est pas, comme dans la chimie, de détruire des organismes malsains (et en même temps la flore intestinale et le système immunitaire), mais d’abord, avec une alimentation saine et plus assimilable d’aider l’animal à développer un terrain sain et donc impropre à la vie des parasites indésirables.
En cela Hygiène intestinale vient renforcer l’action de nos aliments.
La solution chimique n’est pas plus efficace que la solution naturelle à base de plantes. C’est tout le contraire. Elle conduit à une voie sans issue, que ce soit sur le plan biologique ou sur le plan écologique.
Nous n’avons d’autre choix raisonnable que la seule alternative naturelle à base de plantes. Amikinos Hygiène intestinale s’inscrit pleinement dans cette alternative.
Joseph Maupilier
Copyright janvier 2017