Certains d’entre vous ont peut-être remarqué la disparition de la mention « viande » sur la liste des ingrédients de nos croquettes. En effet sur nos listes d’ingrédients, nous mentionnions « viande de poulet séchée » et « viande de dinde séchée ».

Ces mentions ont été remplacées par « Poulet séché » et « dinde séchée ». En effet, le 15 mai 2018, nous recevions l’e-mail suivant d’une vétérinaire :

« Bonjour,

Je m’intéresse à vos croquettes et je vois le terme viande employé dans la composition. En vertu du règlement 2017/1017 du 15 juin 2017 le terme de viande que vous utilisez désigne donc uniquement du muscle strié squelettique. Pouvez-vous me le confirmer ?

Merci d’avance »

Voici donc notre réponse à cet e-mail :

« Bonjour,

Excusez-moi d’avoir tardé à vous répondre, mais j’ai pris le temps de me renseigner.

Et vous avez raison : nous ne devrions pas dire « viande » parce que si nous mettons évidemment beaucoup de viande musculaire (sinon nous n’arriverions jamais à 45 % et à fortiori à 51 % de protéines animales), nous ne mettons pas que de la viande dite musculaire. Si tel était le cas d’ailleurs nous ne répondrions pas aux besoins nutritionnels des chats et des chiens.

Nous gardons en effet le gras de la viande, nous utilisons quelques abats (foie, cœurs) et bien évidemment un peu d’os pour l’apport en minéraux organiques.

J’ai bien pris note donc qu’au regard de la nouvelle législation qui régit les aliments pour chiens et chats, une cuisse de poulet, un steak haché à 15 % de MG, une tranche de foie, des rognons, une côte de porc, … ne sont donc pas de la viande. Il va falloir que je demande des explications à mon boucher qui va probablement découvrir avec surprise que quand il me vend une côte de porc, une tranche de foie de veau, ou encore une côte de bœuf, il ne me vend pas de la viande.

Tout cela serait risible si ce n’est qu’à bien y réfléchir, comme on ne peut donc pas écrire le mot « viande  » quand on en met, le consommateur ne pourra plus faire de différence entre celui qui met de la vraie viande et celui qui n’en met pas du tout. En effet, en lisant la liste des ingrédients, le consommateur ne pourra plus faire de différence : que l’on mette de la viande ou pas, tout portera le même nom. C’est peut-être cela l’objectif d’ailleurs d’une législation à propos de laquelle le consommateur se posera légitimement la question de qui a bien pu la souffler à ce même législateur.
Mais c’est la même chose pour la liste des ingrédients qui est établie « avant cuisson ».

Quoi qu’il en soit cela sera corrigé sur les étiquettes des prochaines productions. Et c’est déjà corrigé sur le site internet.

Mais bien évidemment, une explication de texte s’avère nécessaire pour que le consommateur s’y retrouve.

Je reste à votre disposition. N’hésitez pas si vous avez des questions.

Cordialement,
J. Maupilier
Fondateur d’Amikinos »

Nous tenions à vous expliquer ce changement qui est seulement un changement d’appellation.

 

Pierre Maupilier

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